Parcours de Women in STEM #2 : Hana Alouaoui PhD

Hana Alouaoui PHD
Data Scientist chez DO IT ! 

📡 MASTER 2 : En informatique

🛰 UNIVERSITÉ : UniversitĂ© de Tunis

🏅 DATE D’OBTENTION : Septembre 2007

 

📡 DOCTORAT : Informatique (SpĂ©cialitĂ© Data science)

🛰 UNIVERSITÉ : UniversitĂ© de Tunis

🏅 DATE D’OBTENTION : Septembre 2015

 

💡 SCIENTIFIQUE PRÉFÉRÉ : Albert Einstein

🚀 LE TITRE DE TA THÈSE : Data Mining approach for spatiotemporal relationships classification. Application to Natural risks prediction

 

  • Pourquoi avoir fait un doctorat ?

HA : J’ai fait un doctorat car j’ai toujours aimĂ© dĂ©couvrir, inventer et aider l’humanitĂ©.

La recherche scientifique devient plus intĂ©ressante quand elle permet de contribuer Ă  la rĂ©solution d’un problĂšme.

 

  • En quoi consiste ton mĂ©tier actuel ?

HA : Actuellement je suis data scientist. Mon métier consiste à traiter, analyser et interpréter des données en vue de générer des connaissances.

 

  • Peux-tu nous dĂ©crire ta semaine type ?

HA : Ma semaine type commence par l’établissement d’un planning dĂ©taillĂ© des tĂąches en cours. Ce planning me permet d’organiser ces tĂąches par ordre de prioritĂ©.

Durant ma semaine, j’enchaĂźne plusieurs rĂ©unions avec les membres de l’équipe puisque l’on collabore dans la rĂ©alisation de plusieurs tĂąches.

Je fais beaucoup d’analyses descriptives et prĂ©dictives des donnĂ©es collectĂ©es.

Je fais beaucoup d’études interprĂ©tatives de ces rĂ©sultats.

J’interviens aussi sur la proposition de projets de recherche scientifique.

La semaine se clĂŽture avec une rĂ©union d’équipe pour discuter de l’état d’avancement de chaque membre.

 

  • Qu’est-ce que le doctorat t’apporte dans tes fonctions au quotidien ?

HA : Faire un doctorat m’a donnĂ© l’opportunitĂ© d’avoir beaucoup de connaissances dans mon domaine et dans des domaines connexes. Ceci ne peut qu’ĂȘtre efficace.

Dans mon quotidien de data scientist, mon doctorat m’a permis de maĂźtriser plusieures techniques de traitement de donnĂ©es et de Machine Learning ce qui me facilite Ă©normĂ©ment la rĂ©solution des problĂšmes et me fait gagner du temps.

 

  • Des recherches aux États-Unis montrent Ă©galement que l’une des craintes qu’ont les jeunes filles Ă  s’orienter dans le domaine de l’informatique est le fait que ce domaine a peu de reprĂ©sentation fĂ©minine et donc trop de code masculin. Est-ce diffĂ©rent dans le pays oĂč tu as fait le dĂ©but de ta scolaritĂ© ? As-tu toi-mĂȘme observĂ© des diffĂ©rences Ă  ce sujet lorsque tu as poursuivi tes Ă©tudes en France ?

HA : J’ai remarquĂ© ça en France.

J’ai fait trois ans d’enseignement en tant qu’ATER (AttachĂ© temporaire d’enseignement et de recherche) au sein de l’universitĂ© Française (IUT) et j’ai remarquĂ© que dans un groupe de 25 Ă©tudiants en informatique il n’y avait seulement qu’une ou deux filles.

 

  • As-tu eu des hĂ©sitations, craintes avant de t’orienter dans ce domaine ? Si oui, quel a Ă©tĂ© ton dĂ©clic pour t’orienter dans le domaine de l’informatique ?

HA : Je n’ai pas eu d’hĂ©sitations.

 

  • Que dirais-tu Ă  une lycĂ©enne qui hĂ©site Ă  se lancer dans les sciences informatiques ? 

HA : Il faut aimer l’informatique pour s’y orienter.

Personnellement, dĂšs mon plus jeune Ăąge j’ai Ă©tĂ© passionnĂ©e par l’informatique, la programmation, etc..

 

  • Quels conseils donnerais-tu aux futur.e.s docteur.e.s qui souhaiteraient occuper un poste similaire au tien ?

HA : Il faut avoir beaucoup de patience, ne faut pas se contenter de la formation acadĂ©mique et chercher Ă  s’auto former afin de monter en compĂ©tences car dans notre domaine de nouvelles techniques, technologies et algorithmes apparaissent chaque jour.

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