Parcours de Docteurs #12 : Elodie Cheyrou PhD

Elodie Cheyrou PhD
Chargée de mission Fête de science, coordination nationale et internationale, partenariats & communication

 

Prénom :   Elodie      Nom : CHEYROU

 

📡 MASTER 2 : Magistère de Biologie-Biochimie

🛰 UNIVERSITÉ : Ecole Normale Supérieure

🏅 DATE D’OBTENTION : 2000

 

📡 DOCTORAT : Ecole doctorale 3C « Cerveau – Comportement – Cognition »

🛰 UNIVERSITÉ : UPMC / Sorbonne Université

🏅 DATE D’OBTENTION : 2004

 

💡 SCIENTIFIQUE PRÉFÉRÉ : Ramon y Cajal

🚀 LE TITRE DE TA THÈSE : Rôle des interneurones de la couche I et des cellules pyramidales de la couche V dans le réseau néocortical

 

  •     Q : Pourquoi avoir fait un doctorat ?

EC : Un attrait pour la recherche fondamentale, une volonté de pousser la curiosité jusqu’au bout, un désir de jouir d’une liberté de poser des questions, de formuler des hypothèses, de monter des protocoles pour tenter de repousser les limites de la connaissance ; je voulais participer à comprendre la complexité de l’organisation et du fonctionnement du cerveau, cet organe si spécial et encore tellement mystérieux, qui nous met pourtant en relation, « en interface » avec les autres et notre environnement.

 

  •     Q : En quoi consiste ton métier actuel ?

EC : Depuis 2018, pour chaque édition de la Fête de la science, je définis le cadre stratégique de l’événement à savoir sa thématique nationale, la personnalité médiatique qui le parraine, les partenariats nationaux qui feront caisse de résonance à toutes les actions dans les territoires. J’élabore l’éditorialisation des contenus nationaux pour servir la communication autour de l’événement, en relation avec les services supports (web, réseaux sociaux et presse) du ministère. J’ai initié des axes de développement vers les entreprises et les instituts français à l’international.

J’anime également le réseau des coordinations régionales qui ont pour mission de porter la Fête de la science à travers les 13 régions de métropole et 7 territoires outre-marins. J’ai à cœur de les accompagner au mieux pour leur donner les moyens, les outils, le dynamisme qui leur permettra à leur tour de proposer la meilleure offre d’événements au public via la mobilisation de leur réseau de porteurs de projet dans leurs territoires. J’ai aussi mis en place une évaluation nationale de cet événement majeur de la politique publique des relations entre science et société.

Porté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, cet événement national annuel rassemble 1,2 millions de visiteurs dont 300 000 scolaires et permet la rencontre avec des milliers de chercheurs, d’ingénieurs, de techniciens et de médiateurs scientifiques qui partagent leur passion des sciences.

 

  •     Q : Qu’est-ce que le doctorat t’apporte dans tes fonctions au quotidien ?

EC : Rigueur, persévérance, adaptabilité et créativité : des qualités que j’ai tout particulièrement développées au cours de mes années au laboratoire en tant que doctorante et qui me servent depuis dans les différentes fonctions que j’ai exercées.

Je complèterai aussi par la capacité de gérer de multiples missions et projets en parallèle sur des courts, moyens et longs termes mais aussi d’intégrer et d’analyser des données issues de systèmes complexes ; la formation doctorale est extrêmement riche sur tous ces aspects et forme avant tout un esprit qui ne laisse jamais rien au repos : j’ai toujours en tête l’optimisation du fonctionnement pour simplifier, faciliter et être en adéquation avec la demande.

 

  •     Q : Quels conseils donnerais-tu aux futurs docteurs qui souhaiteraient occuper un poste similaire au tien ?

EC : Multiplier les expériences de médiation auprès des publics lors d’événements tel que la Fête de la science mais aussi dans les associations et les centres de cultures scientifiques, se rapprocher des services culturels ou de communication de leurs universités et organismes de recherche pour proposer des interventions de communication scientifique, développer leur réseau de contact via des formats innovants sur les réseaux sociaux et, évidemment, lors des congrès, forum ou colloques professionnels. Je pense vraiment que les opportunités résultent de rencontres… mais aussi de travail !

 

  •     Q : Qui est ton·ta scientifique préféré·e ?

EC : Santiago Ramón y Cajal (1852-1934)

Médecin et neuroscientifique espagnol, il est l’un des pères des neurosciences et a été le premier, en 1888, à établir la théorie du neurone comme unité structurelle et fonctionnelle de base du système nerveux. En 1906, il fut colauréat du prix Nobel avec Camillo Golgi.

Grâce à une modification de la méthode de coloration de Golgi qui permet l’imprégnation argentée d’une cellule nerveuse en son entier avec ses prolongements, il a donné à voir des milliers de neurones. Ses planches sont toujours une référence aujourd’hui et j’en ai étudié certaines pendant ma thèse, notamment car il était le seul à s’être penché sur la morphologie des interneurones de la couche I du néocortex, très peu nombreux.

La recherche commence par l’observation, surtout en biologie, et c’est aussi un vrai régal pour les yeux d’observer la Nature !

 

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Elodie Cheyrou

Fête de la Science