Parcours de Docteurs #10 : Farouk Allouche PhD

 

FAROUK ALLOUCHE PHD
MAÎTRE DE CONFÉRENCES EN BIOTECHNOLOGIE À L’UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LILLE

 

📡 MASTER 2 : Physiopathologie de la molécule à l’homme + Génétique Moléculaire et Cellulaire

🛰 UNIVERSITÉ : Université de Strasbourg + Université Bordeaux II

🏅 DATE D’OBTENTION : 2014 / 2011

 

📡 DOCTORAT : Aspects Moléculaires et Cellulaires de la Biologie / Immunologie

🛰 UNIVERSITÉ : Université de Strasbourg

🏅 DATE D’OBTENTION : 2018

 

💡 SCIENTIFIQUE PRÉFÉRÉ : Pierre CHAMBON (un dieu vivant de la génétique et un strasbourgeois)

🚀 LE TITRE DE TA THÈSE : Rôle des cellules stromales exprimant RANKL dans les organes lymphoïdes secondaires

 

  • Q : Pourquoi avoir fait un doctorat ?

FA : Faire un doctorat est la voie d’entrée dans le domaine de la recherche. Parti d’évènements personnels qui ont coûté la vie à des proches, et après m’être lancé dans une autre carrière après mon premier master 2 à Bordeaux, j’ai fait mon retour dans le milieu de la recherche pour honorer un engagement personnel que je m’étais donné : celui de participer à l’avancement de la science pour répondre à des besoins pressants en matière de traitement de maladies incurables notamment les cancers. Cependant, au fur et à mesure de l’avancement de mon doctorat, j’ai appris à voir mon parcours doctoral autrement, surtout à apprendre à connaître les portes que le doctorat m’a ouvertes et qui finissent par servir le but initial : servir la recherche, pas qu’en faisant de la recherche.

  • Q : En quoi consiste ton métier actuel ?

FA : Actuellement je suis maître de conférences en biotechnologie à l’Université Catholique de Lille et je m’occupe également de la coordination académique des relations internationales pour les filières scientifiques de la faculté de gestion, économie et sciences. En plus de ces missions, je suis également référent de la mission accueil handicap de ma faculté.

 

  • Q : Peux-tu nous décrire ta semaine type ?

FA : Mon emploi du temps est très dynamique en fonction des heures de cours, et des besoins de ma faculté. Une semaine type comprend les séances de cours, de préparation et de corrections qui changent d’une semaine à l’autre. 

Souvent les lundis et les vendredis matin sont dédiés à ma mission en relations internationales comprenant la gestion, les réunions, et les brainstorming sessions concernant mes projets. Je m’occupe également de la mobilité des étudiants des filières scientifiques, et de la réflexion autour de l’internationalisation des filières de ma faculté. Mes jeudis après-midi sont généralement consacrés aux tâches administratives et de coordination de projets étudiants. Un jeudi par mois, un moment de partage entre collègues est organisé auquel le personnel de la faculté participe, et chaque jeudi une réunion des équipes pédagogiques a également lieu. Je vois également les étudiants pour leurs projets d’initiative généralement les jeudis étant le (co-)tuteur de deux projets : le premier est axé sur l’international et la mobilité étudiante et le second que j’ai lancé cette année est dédié à l’inclusion des étudiants en situation de handicap. 

Les mercredis et les vendredis après-midi sont généralement dédiés aux permanences pour les questions des étudiants et notamment la gestion de ma mission accueil handicap qui occupe également une partie importante de mon temps de travail, notamment le suivi des demandes et la coordination de la mise en place des aménagements, le retour des étudiants et de leurs parents, et les autres aspects pragmatiques liés à cette mission.

  • Q : Qu’est-ce que le doctorat t’apporte dans tes fonctions au quotidien ?

FA : Mon doctorat est naturellement la porte d’entrée et le prérequis pour envisager une carrière d’enseignant-chercheur. Ceci comprend non seulement l’apport en connaissances scientifiques mais les aspects organisationnels, le dynamisme et l’autonomie dans le travail, ainsi que des compétences communicationnelles et pédagogiques indispensables pour la conduite des cours. Mon doctorat m’a permis également d’avoir un regard plus objectif et de garder une certaine rationalité dans le traitement des différents sujets et des diverses situations auxquelles je peux être confronté, ceci est non négligeable dans un environnement de travail assez dynamique.

  • Q : Quels conseils donnerais-tu aux futurs docteurs qui souhaiteraient occuper un poste similaire au tien ?

FA : L’enseignement et la recherche font partie des rares carrières qu’on envisage par désintérêt pour les aspects financiers et plus par passion. Donc avant de se lancer dedans, il est indispensable d’expérimenter l’aspect enseignement pendant le doctorat. Une des grandes difficultés est aussi de s’engager pleinement auprès de ses étudiants sans pour autant prendre sa mission à cœur ; ce qui est bien plus compliqué que ce que l’on pense.

Quant à la mission relations internationales que je trouve particulièrement passionnante, il faudrait bien apprécier le contact humain, la diversité culturelle, l’anglais et un peu les tâches administratives pour se lancer dedans. Un petit zest de fibre communicationnelle ne peut qu’aider dans ce domaine.

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