Parcours de Docteurs #19 : Fanny Ledonné PhD

Fanny Ledonné PhD
Responsable Fonds Individualisés et Programmes en Recherche médicale

Prénom : Fanny            Nom : Ledonné

 

📡 MASTER 2 : Biologie Intégrative et physiologie, spécialité neurosciences

🛰 UNIVERSITÉ : Université Pierre et Marie Curie

🏅 DATE D’OBTENTION : juin 2013

 

📡 DOCTORAT : Neuro-développement

🛰 UNIVERSITÉ : Université Paris Diderot

🏅 DATE D’OBTENTION : juin 2017

 

💡 SCIENTIFIQUE PRÉFÉRÉ : Françoise Barré-Sinoussi, elle a reçu le prix Nobel pour sa participation à la découverte du virus du VIH. Une femme incroyable aussi bien dans son parcours de recherche que dans son éthique et sa vision humaniste. Écoutez-la, lisez-la ! En plus d’être brillante, elle est passionnante.

🚀 LE TITRE DE TA THÈSE : Persistance des cellules de Cajal-Retzius dans le cortex cérébral murin.

 

 

  • Q: Pourquoi avoir fait un doctorat ?

A : Le doctorat, c’était mener un projet de recherche à bien. Me confronter à toutes les facettes du projet avec ses avancées, échecs, collaborations, congrès. Être responsable de la bonne avancée du projet. Dès le début de ma thèse, j’ai mis un point important à diversifier mon cursus. J’ai rejoint le palais de la découverte pour un monitorat de trois ans qui m’a permis d’acquérir de solides bases en communications orales et écrites scientifiques avec des publics non scientifiques.

 

  • Q: En quoi consiste ton métier actuel ?

A : Je suis responsable de fondations et programmes en recherche médicale à la Fondation de France.

D’une part, j’organise des appels à projets, appels à candidatures pour des prix afin de financer des chercheurs dans différentes thématiques (cardiovasculaires, maladies neurodégénératives, cancer, santé publique et environnement), cela avec les dons récupérés par la Fondation de France.

D’autre part, j’accompagne les fondations abritées à la Fondation de France (sous la protection juridique et fiscale de la Fondation de France) dans leurs projets de soutien à la recherche médicale sur des thématiques variées.

 

  • Q: Peux-tu nous décrire ta semaine type ?

A : Mon temps se partage entre des moments avec les chercheurs sur les thématiques que j’encadre, ceux-ci me font remonter leurs besoins, les problématiques dans leurs disciplines, les avancées des projets soutenus.

Des moments avec les fondateurs, qui sont engagés sur une cause médicale/de recherche mais ont besoin d’aide pour comprendre le fonctionnement de la recherche médicale en France et en Europe, pour identifier les équipes et les projets à financer.

Des moments en interne, où j’échange avec mes collègues d’autres disciplines (santé, éducation, environnement) afin de créer de la transversalité. Les échanges sont également très importants avec les services du développement et de la communication afin de sensibiliser d’éventuels donateurs à la recherche médicale et de les informer sur les avancées permises par leurs dons.

 

  • Q: Qu’est-ce que le doctorat t’apporte dans tes fonctions au quotidien ?

A : Une connaissance du milieu de la recherche. Une facilité à échanger avec les équipes, à comprendre leurs besoins rapidement. Une capacité à m’immerger rapidement dans un sujet afin d’en effectuer une communication plus ou moins grand public.

 

  • Q: Quels conseils donnerais-tu aux futurs docteurs qui souhaiteraient occuper un poste similaire au tien ?

A : Faites de votre thèse un moment d’exploration. Sortez du labo pour voir ce qui se passe dans les associations, dans l’enseignement. Le monitorat ou le mécénat sont sur le CV des super lignes pour un projet professionnel dans le milieu de la philanthropie.

Mettez en avant votre connaissance du milieu de la recherche dans votre CV (pouvoir faire la différence entre une unité de recherche et un laboratoire de recherche n’est pas inné, savoir identifier des sources bibliographiques non plus). Vous avez les capacités d’identifier très vite les labos qui travaillent dans une thématique donnée. Cette mise en réseau est très recherchée.

 

  • Q : Quelles sont les pires phrases que tu as pu entendre durant ton doctorat (perspective de carrière, emploi après la thèse…) ?

La pire phrase : « Ha, tu ne continues pas dans la recherche ! Dommage »

Cette phrase me choque encore aujourd’hui, comme si l’arrêt de la recherche académique était un échec ! Dans les pays anglo-saxons les docteurs se retrouvent dans pleins de métiers scientifiques et c’est tout à fait normal. Il est temps que cette mentalité évolue en France, même si je pense que nous sommes sur la bonne voie.

 

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